Report des baisses de taux

Cher client,

Le rapport sur l’IPC américain indique une hausse des prix à la consommation, ce qui a amené les marchés à terminer la semaine dans le rouge. L’inflation a atteint 3,5 % en mars (contre 3,2 % en février et 3,1 % en janvier). Ces chiffres ont dépassé les attentes, suscitant l’inquiétude des investisseurs qui anticipent désormais un report de la baisse des taux d’intérêt. Les indices boursiers ont réagi par un léger recul, s’écartant des spéculations antérieures sur une baisse potentielle des taux en juin. La persistance d’une inflation élevée, alimentée par des facteurs tels que l’essence, les loyers et l’assurance automobile, constitue un défi pour les considérations de politique monétaire de la Réserve fédérale. Les analystes prévoient maintenant un calendrier plus tardif pour les ajustements de taux, le mois de septembre apparaissant comme une échéance probable, et la proximité de l’élection présidentielle ajoute une couche supplémentaire de complexité aux décisions de politique monétaire.

De notre côté de la frontière, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur pour la sixième fois consécutive, à 5 %. La confiance en un retour progressif de l’inflation vers son objectif est de plus en plus grande et les prévisions de croissance économique ont été revues à la hausse. Tout en reconnaissant la possibilité d’une baisse de taux dès le mois de juin, le gouverneur Tiff Macklem a insisté sur la nécessité d’une progression soutenue vers la stabilité des prix avant toute action définitive. Cette position reflète l’approche prudente de la banque, qui donne la priorité à la stabilité économique à long terme.

L’évolution récente de la situation à Gaza a compliqué les négociations sur le cessez-le-feu, ce qui a eu des répercussions sur la stabilité régionale. Malgré les efforts déployés au Caire par les délégations d’Israël, du Qatar et des États-Unis, aucun progrès n’a été enregistré à la suite du rejet par le Hamas des exigences israéliennes. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé son intention de lancer une offensive à Rafah, le dernier refuge de Gaza pour les Palestiniens déplacés, ce qui a encore compliqué le paysage des négociations. L’escalade des tensions a été exacerbée par une attaque aérienne israélienne visant les fils du principal dirigeant politique du Hamas, Ismail Haniyeh, ainsi que par des allégations de dommages collatéraux impliquant les petits-enfants du dirigeant. Ces événements soulignent la fragilité de la situation et la nécessité urgente d’une intervention diplomatique pour éviter une nouvelle escalade et alléger les souffrances humanitaires.

« La bourse est un moyen de transférer de l’argent de l’impatient au patient. »  – Warren Buffett

Passez un excellent week-end,

PW

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