Cher client,
Les marchés ont réagi négativement à l’aggravation du conflit au Moyen-Orient cette semaine. Les tensions géopolitiques créent de l’incertitude pour les investisseurs et les marchés ne se sentiront probablement pas de nouveau en hausse tant que les relations diplomatiques ne seront pas plus solides.
Le barrage de plus de 300 drones et missiles iraniens visant Israël a d’abord suscité la crainte d’un conflit plus large. Toutefois, les systèmes de défense israéliens ont intercepté la quasi-totalité des menaces, limitant ainsi les dommages importants. En réponse, Israël a lancé une attaque de représailles, ciblant des sites dans la province iranienne d’Ispahan, notamment une base aérienne et une région abritant des installations nucléaires. L’impact de l’incident sur les marchés de l’énergie est important, les tensions accrues exacerbant les inquiétudes existantes et poussant les prix du pétrole à la hausse. Les investisseurs se préparent à d’éventuelles ramifications économiques alors que les incertitudes géopolitiques persistent.
Cette semaine a marqué le début du procès de l’ancien président Trump concernant des paiements occultes, ce qui fait de lui le premier ex-commandant en chef à faire face à une affaire pénale. Le procès, ouvert par le procureur de Manhattan Alvin Bragg, porte sur 34 chefs d’accusation de falsification de documents commerciaux au premier degré. L’accusation affirme que M. Trump a dissimulé un paiement de 130 000 dollars à la star des films pour adultes Stormy Daniels en échange de son silence sur une liaison présumée avant l’élection de 2016. Ce paiement, qui aurait été déguisé en frais juridiques pour l’avocat de Trump, Michael Cohen, fait l’objet d’un examen minutieux. Alors que la peine maximale encourue est de quatre ans d’emprisonnement, les experts estiment que la probabilité d’une incarcération est faible, même si M. Trump est reconnu coupable. Malgré les difficultés initiales liées à la constitution d’un jury impartial, douze jurés et un suppléant ont été sélectionnés et, une fois que cinq autres suppléants auront été choisis, les plaidoiries commenceront.
Les discussions récentes sur l’état de l’économie canadienne ont suscité un débat parmi les experts. Alors que certains s’inquiètent du retard de productivité et de la baisse du PIB par habitant, d’autres, comme l’économiste Tyler Cowen, affirment que les performances économiques du Canada sont solides. M. Cowen souligne que la croissance constante des revenus et l’expansion économique régulière sont des indicateurs positifs. Toutefois, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, met en garde contre un optimisme excessif, soulignant l’urgence de remédier aux faibles niveaux de productivité. Il souligne l’importance d’un investissement accru dans la technologie pour stimuler la productivité, en précisant que les entreprises canadiennes ont été hésitantes en raison des risques commerciaux et des incertitudes réglementaires. M. Poloz suggère de réduire les obstacles politiques et de rationaliser les réglementations afin d’encourager les investissements nationaux. En outre, il considère les conflits géopolitiques et les inégalités de revenus comme des risques importants pour l’économie canadienne, soulignant la nécessité d’adopter des politiques commerciales proactives pour atténuer les perturbations potentielles.
« Une baisse de 10 % du marché est assez courante – elle se produit environ une fois par an. Les investisseurs qui en sont conscients sont moins enclins à vendre dans la panique et plus enclins à rester investis, bénéficiant ainsi du pouvoir de création de richesse des actions. » – Christopher Davis
Jouez sur le long terme.
Passez un excellent week-end,
PW
