La Cour juge que Trudeau a abusé de son pouvoir

Cher client,

Les Canadiens ont poussé un soupir de soulagement cette semaine lorsque la Banque du Canada a décidé de maintenir ses taux d’intérêt à 5 % pour la quatrième fois consécutive. Elle s’est également éloignée de l’idée de nouvelles hausses de taux et a laissé entrevoir la possibilité d’une réduction des taux au cours du premier semestre 2024. Bien entendu, cela dépendra des données économiques qui seront publiées d’ici là.

En ce qui concerne le Canada, le ministre de l’immigration, Marc Miller, a mis en place un plafond de deux ans pour les visas d’étudiants, ce qui pourrait entraîner une réduction de 50 % du nombre d’étudiants étrangers dans certaines régions, afin d’essayer de résoudre les problèmes de logement et de soins de santé. Si les économistes soutiennent généralement cette mesure, invoquant l’incapacité de l’économie à absorber un nombre croissant de nouveaux arrivants, cette politique aura un impact sur la santé financière des universités et des établissements d’enseignement supérieur qui dépendent des frais d’inscription des étudiants étrangers. L’annonce du ministre Miller a mis en avant des changements destinés à arrêter la croissance du programme de visas pour études à l’étranger, en ciblant les collèges privés accusés de produire des diplômés à un rythme insoutenable et d’offrir un enseignement de qualité médiocre. Toutefois, les universités qui dépendent fortement des frais de scolarité des étudiants étrangers ne seront pas satisfaites de cette évolution. 

Enfin, et c’est probablement le plus important, un juge de la Cour fédérale a déclaré mardi que les libéraux de Trudeau avaient violé la Charte des droits et libertés en utilisant la loi sur les situations d’urgence pour démanteler les barrages anti-mandat du Convoi pour la liberté en 2022. Il s’agit d’un nouveau coup dur pour le camp Trudeau, alors que son parti continue de s’enfoncer dans les sondages. Le juge Richard Mosley a affirmé que l’action du gouvernement ne répondait pas aux critères de la loi sur les situations d’urgence, qui exige une réponse à un événement menaçant gravement la souveraineté, la sécurité ou l’intégrité territoriale du Canada. Bien qu’il ait d’abord penché pour une décision en faveur du gouvernement, M. Mosley a changé d’avis après avoir pris en considération les preuves et les soumissions des plaideurs d’intérêt public – l’Association canadienne des libertés civiles et la Fondation canadienne pour la constitution. La Cour fédérale a jugé injustifié et déraisonnable le recours du gouvernement à la loi sur les situations d’urgence, soulignant l’absence de démonstration d’une véritable situation d’urgence telle que définie par la loi. Bien que la décision ait apporté un soulagement aux Freedom Convoyers, le gouvernement a l’intention de faire appel de la décision devant la Cour suprême. L’avenir nous dira si la Cour suprême est du même avis.

J’aimerais vous laisser sur un passage du Dr Becky Kennedy, psychologue pour enfants et auteur de « Good Inside ». Elle souligne le paradoxe suivant : si l’on veut élever des enfants heureux, il ne faut pas essayer de les rendre heureux, mais de les rendre résilients et conscients d’eux-mêmes. On essaie de les rendre résilients et conscients d’eux-mêmes. Elle écrit, en parlant à la fois des enfants et des parents : « Plus la gamme des sentiments que nous pouvons réguler est large – si nous pouvons gérer la frustration, la déception, l’envie et la tristesse – plus nous avons d’espace pour cultiver le bonheur. La régulation de nos émotions permet essentiellement de créer un coussin autour de ces sentiments, de les adoucir et de les empêcher d’engloutir tout le pot. La régulation d’abord, le bonheur ensuite ».

Passez un excellent week-end,

PW

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