Cher client,
Les marchés ont clôturé leur deuxième meilleure semaine de l’année, avec une inflation aux États-Unis tombée à 2,3 % en avril (contre 2,4 % en mars et 2,8 % en février), ce qui est inférieur aux attentes et s’explique principalement par la baisse de 3,7 % des prix de l’énergie. Walmart, pour sa part, s’est montré plus prudent dans son rapport sur les résultats cette semaine, annonçant qu’il allait augmenter les prix de certains produits en raison de l’augmentation des coûts des fournisseurs due aux droits de douane, malgré une réduction temporaire de 145 % à 30 % sur les marchandises chinoises. Les hausses de prix, qui devraient commencer fin mai et se poursuivre tout au long de l’été, toucheront probablement les produits électroniques et ménagers plutôt que les produits d’épicerie, qui représentent 60 % du chiffre d’affaires de Walmart.
L’Union européenne doit relever des défis complexes pour soutenir l’Ukraine tout en favorisant sa propre autonomie en matière de défense. À partir du 6 juin 2025, l’UE imposera des droits de douane plus élevés sur les exportations ukrainiennes, en particulier sur les produits agricoles, en réponse à la pression exercée par les agriculteurs d’États membres tels que la Pologne, ce qui mettra à rude épreuve l’économie ukrainienne en temps de guerre. Dans le même temps, l’UE pousse à une plus grande autonomie en matière de défense, dans un contexte d’incertitude quant à l’engagement des États-Unis et d’agression continue de la part de la Russie. La Commission européenne a proposé d’emprunter 167 milliards de dollars sur le budget de l’UE pour acheter des armes fabriquées en Europe, dans le but de réduire la dépendance aux armes américaines, tandis que le président français Emmanuel Macron a lancé l’idée de stationner des armes nucléaires françaises dans d’autres pays de l’UE, sous des conditions strictes. Ces développements mettent en évidence la lutte de l’UE pour équilibrer le soutien à l’Ukraine, les pressions politiques internes et l’objectif à long terme d’une stratégie de défense européenne unifiée.
Lors de la tournée du président Donald Trump au Moyen-Orient cette semaine, l’Arabie saoudite s’est engagée à investir 1 000 milliards de dollars dans les États-Unis, y compris un pacte de défense de 142 milliards de dollars. M. Trump a également annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie à la suite du renversement du régime de Bachar el-Assad, une décision célébrée à Damas comme une occasion historique de reconstruire une nation dévastée par une guerre civile de 14 ans qui a coûté 800 milliards de dollars en perte de PIB. L’allègement des sanctions, dont certaines mesures doivent encore être approuvées par le Congrès, vise à permettre à des pays comme l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie de financer la reconstruction de la Syrie, dont le coût est estimé à plusieurs centaines de milliards d’euros. Toutefois, le nouveau président syrien, Ahmed al-Sharaa, est confronté à d’importants défis, notamment les tensions sectaires, l’intégration des milices dans une force de sécurité nationale et la gestion des influences concurrentes de puissances étrangères telles que l’Arabie saoudite, la Turquie et Israël, qui pourraient compliquer le chemin du pays vers la stabilité.
« Les grands penseurs sont des spécialistes de la création d’images positives, tournées vers l’avenir et optimistes, dans leur propre esprit et dans celui des autres. Si vous adoptez la pensée des possibilités, vos rêves passeront de la taille d’une taupinière à celle d’une montagne, et parce que vous croyez aux possibilités, vous vous mettez en position de les réaliser. » – John C. Maxwell
Passez un bon week-end,
PW