Cher client,
Les marchés ont enregistré des gains (+2,5 %) cette semaine, clôturant ainsi un mois plutôt morose pour les actions.
Bien que la semaine ait été peu chargée en nouvelles économiques, deux rapports ont été publiés qui méritent d’être soulignés ;
(1) Selon la National Association of Realtors, les ventes de logements en attente aux États-Unis ont augmenté de 0,9 % en juillet, pour le deuxième mois consécutif, dans un contexte de prix élevés et de hausse des taux hypothécaires. Ces chiffres plus élevés que prévu ont dépassé les attentes du marché, qui tablait sur une baisse des ventes de logements après le mois de juin. Il est toutefois important de noter que les transactions immobilières en cours sont en baisse de 14 % par rapport à l’année précédente.
(2) Le rapport sur l’emploi du mois d’août aux États-Unis a montré que le marché du travail a créé 187 000 nouveaux emplois et que le taux de chômage a augmenté pour atteindre 3,8 % (contre 3,5 % le mois précédent). Il s’agit là d’une bonne et d’une mauvaise nouvelle, selon le point de vue que l’on adopte. C’est une mauvaise nouvelle pour les personnes qui perdent leur emploi, en particulier celles qui ont des factures à payer et des familles à nourrir. Toutefois, c’est une bonne nouvelle d’un point de vue économique plus large, car un taux de chômage plus élevé est un signe que l’inflation va poursuivre sa trajectoire descendante, comme le décrit la courbe de Phillips. Une baisse de l’inflation réduit les chances de voir les taux d’intérêt augmenter à l’avenir.
À l’heure actuelle, Wall Street semble s’accorder sur une, voire deux hausses de taux supplémentaires avant la fin de l’année civile. Si les données continuent d’évoluer positivement, les baisses de taux d’intérêt pourraient commencer dès le milieu de la fin de l’année 2024.
J’aimerais vous laisser sur un passage d’ Epictetus , l’un de mes philosophes stoïciens préférés. Epictetus est né esclave dans l’Empire romain, environ un demi-siècle après Jésus-Christ. Une fois libéré, il a fondé une école de philosophie qui comptait d’éminents élèves tels que Marcus Aurelius. Il s’agit d’une courte méditation sur ce qu’implique une véritable liberté :
« La plupart des gens ont tendance à s’illusionner en pensant que la liberté vient de ce qu’ils se sentent bien ou de ce qui favorise le confort et l’aisance. La vérité est que la plupart des gens qui subordonnent leur raison à leurs sentiments du moment sont en fait esclaves de leurs désirs et de leurs aversions. Elles sont mal préparées à agir efficacement et noblement lorsque des défis inattendus se présentent, comme c’est inévitablement le cas.
La liberté authentique nous impose des exigences. En découvrant et en comprenant nos relations fondamentales les uns avec les autres et en accomplissant avec zèle nos devoirs, la véritable liberté, à laquelle tous les hommes aspirent, est en effet possible. »
Passez un excellent week-end,
PW